Les rendez-vous de l’aube été 2014
Toujours au même endroit, j’ai pris rendez-vous avec le soleil levant, jour après jour ; une précision toute horlogère vibre dans ce voyage entre l’espace des solstices et le temps des déplacements sur l’horizon.
Comme dans le « Désert des Tartares » tout est calme … Rien ne se passe et tout bouge ! Nous sommes simplement face à face. Celui qui prépare sa venue fait déjà frémir l’horizon, la nature et l’air, bien avant l’heure dite ! Il connaît le scénario à la seconde près ; il maîtrise tout, sauf, peut-être, la couleur car la brume et les nuages gouvernent les tonalités.
Comme un acteur aguerri, il prépare son entrée dans ses moindres détails ; il prend son temps et le silence s’étend dans l’espace en volutes et impulsions irisées… En silence, en coulisses, des machines et des lumières peaufinent leurs effets avant le plein feu.
Comme un tireur d’élite, il ajuste posément un point sur la ligne dessinée d’ombre et prépare son grand monologue.
À l’instant prévu, Phébus se moque encore : il fait monter l’éclairage pour que mes yeux vacillent … Un clignement d’yeux, un regard ailleurs, un soupir, et il en profite pour lancer la pointe de la cavalcade de sa lumineuse conquête du jour.
Quand j’appuie sur le déclencheur, qui regarde qui ?
Comme dans le « Désert des Tartares » tout est calme … Rien ne se passe et tout bouge ! Nous sommes simplement face à face. Celui qui prépare sa venue fait déjà frémir l’horizon, la nature et l’air, bien avant l’heure dite ! Il connaît le scénario à la seconde près ; il maîtrise tout, sauf, peut-être, la couleur car la brume et les nuages gouvernent les tonalités.
Comme un acteur aguerri, il prépare son entrée dans ses moindres détails ; il prend son temps et le silence s’étend dans l’espace en volutes et impulsions irisées… En silence, en coulisses, des machines et des lumières peaufinent leurs effets avant le plein feu.
Comme un tireur d’élite, il ajuste posément un point sur la ligne dessinée d’ombre et prépare son grand monologue.
À l’instant prévu, Phébus se moque encore : il fait monter l’éclairage pour que mes yeux vacillent … Un clignement d’yeux, un regard ailleurs, un soupir, et il en profite pour lancer la pointe de la cavalcade de sa lumineuse conquête du jour.
Quand j’appuie sur le déclencheur, qui regarde qui ?